Le directeur général ad interim de l’ABBL, Yves Maas, et le ministre des Finances, Pierre Gramegna, ont signé la convention liant sept banques à la Trésorerie de l’État. (Photo: Twitter/ministère des Finances)

Le directeur général ad interim de l’ABBL, Yves Maas, et le ministre des Finances, Pierre Gramegna, ont signé la convention liant sept banques à la Trésorerie de l’État. (Photo: Twitter/ministère des Finances)

Sept banques de la Place ont signé, mardi 21 avril, une convention avec la Trésorerie de l’État concernant le lancement officiel des prêts partiellement garantis par l’État. La garantie étatique en cas de défaut des entreprises équivaut à un montant total de 2,5 milliards d’euros.

est officiellement lancé depuis mardi 21 avril. Après , sept banques de la Place ont signé une convention avec la Trésorerie de l’État, qui leur permet de proposer ces prêts à leurs clients.

Les banques liées par cet accord sont celles qui sont généralement en contact avec des entreprises pour leur accorder des crédits. Il s’agit donc de la BCEE, de BGL BNP Paribas, de la Bil, d’ING, de Raiffeisen, de la Banque de Luxembourg et de Bank of China, dernière arrivée.

Ces prêts garantis ont pour objectif de pallier le manque de liquidités des entreprises après avoir perdu une part importante de leur chiffre d’affaires au cours de la crise sanitaire. La grande restriction concerne le fait que les entreprises déjà en difficulté avant la crise ne soient pas éligibles.

Dans un communiqué, mardi 21 avril, l’ABBL explique bien que ces prêts ne sont pas des prêts d’État, mais des prêts bancaires vers les entreprises.

Par contre, il est précisé que «la garantie de l’État est rémunérée selon un barème qui dépend de la taille de l’entreprise et de la durée du prêt garanti. Cette commission de garantie, perçue par la Trésorerie de l’État auprès de l’établissement prêteur, est supportée par l’emprunteur.»

Des conditions d’octroi assez larges

Une entreprise peut obtenir un prêt, une ligne de crédit, un crédit d’investissement ou des facilités de caisse pour un montant maximal équivalant à 25% de son chiffre d’affaires réalisé en 2019. Les demandes pourront être accordées jusqu’au 31 décembre 2020.

Dans un communiqué distinct, , président du comité exécutif de la Bil, confirme que «la Bil s’engage, ensemble avec le gouvernement et les principales banques commerciales du pays, à soutenir les entreprises luxembourgeoises face à cette crise sanitaire, économique et sociale sans précédent. En partageant avec l’État les risques liés à la forte incertitude économique, cette enveloppe de crédits va nous permettre d’apporter une bouffée d’oxygène aux entreprises. Elles pourront redémarrer leur activité crescendo sur des bases économiques saines une fois la crise passée.»